Qui a dit que “Assurances” ne rimait pas avec “Digital” ? Rencontre avec MonAssureur.com, un nouvel acteur qui nous montre comment le digital peut devenir un allié précieux pour développer son activité !
Made in Courtage : Bonjour Samuel, tu as lancé « Mon Assureur, agence digitale d’assurances » tout récemment. Un site clair, convivial et très complet. Comment est née l’idée de lancer cette activité en mode digital ?
Samuel PAÏS : Bonjour Eric, MonAssureur.com est le prolongement digital de mon activité de courtage en assurance démarré en 2011. J’ai lancé la plateforme en Juin 2018. C’est un nouveau-né.
Le site, et je te remercie pour tes éloges, est amené à évoluer en incorporant des fonctions novatrices pour les assurés.
Je me suis tourné naturellement vers le digital car c’est mon quotidien et celui de l’ensemble de la population. Il est omniprésent dans notre vie.
J’ai grandi avec un PC à la maison, la démocratisation d’internet, vaste bac à sable et des moteurs de recherche. Ainsi, le digital est mon allié, il est le prolongement naturel de mon activité. Un merveilleux outil pour être plus efficace, plus performant et proche des clients.
Tu interviens sur du PART et sur du PRO ?
MonAssureur.com distribue des solutions d’assurances pour les particuliers et professionnels. Quand un prospect ou assuré fait appel à mes services, il sait que je me battrai pour lui et que je lui proposerai les meilleures protections garantissant ses biens, personnes et intérêts. De l’auto entrepreneur à la grosse industrie, du particulier aux revenus modestes aux particuliers plus fortunés.
La même qualité de service pour tous et c’est ce qui fait ma force.
Tu es « tombé » tout jeune dans l’assurance, ton Père étant lui-même agent général AXA. Tu aurais pu choisir de le rejoindre plutôt que de créer ta propre entreprise ?
J’aurais pu mais mon père et moi ne l’avons pas voulu de cette façon.
C’est à moi de me faire une place dans le monde de l’assurance. D’acquérir mon expérience, de constituer et développer ma clientèle, d’établir mon organisation.
Ses conseils m’ont permis de surmonter les épreuves et d’avancer sereinement.
Nous collaborons activement ensemble et ça marche très bien.
Le fait de proposer des solutions d’assurance 100% à distance permet de toucher une autre clientèle que celle d’une agence physique ?
C’est exactement la même clientèle et c’est ce qui m’enthousiasme.
Les a priori ont été balayés d’un revers de mains par les clients eux-mêmes. En fin de compte, c’est toujours la même histoire. Ils cherchent une oreille attentive qui comprenne leurs attentes et une personne qualifiée qui synthétise clairement leurs besoins dans la transparence et en toute confiance. De plus les moyens de communications déployés renforcent encore plus la proximité. Un intermédiaire disponible un dimanche et qui solutionne une problématique c’est extraordinaire.
Les clients sont-ils plus jeunes, plus urbains ? ou est-ce un a priori ?
Les premiers clients MonAssureur.com sont des seniors. Le process c’est fait naturellement. Comme indiqué plus haut, c’est eux qui ont balayé d’un revers de main les a priori.
Chatbot, IA, algorithmes… le digital remplacera un jour complètement l’assureur « humain » ?
L’assureur humain non qualifié qui ne fait que de la vente sans aucun service, sans bienveillance envers ses clients – lui sera très vite remplacé par la machine. D’ailleurs c’est déjà le cas.
Pour l’assureur qui la dompte et la maitrise, c’est un outil extraordinaire à son service.
L’assureur est un métier humain au service de l’humain. L’Homme seul face à la machine qui résoudrait ses problèmes et pourvu de sentiment humain comme l’empathie, l’écoute et esprit d’analyse je n’y crois pas trop à l’instant T, à plus ou moins long terme, sans aucun doute. La machine assurera la machine et la machine assurera l’Homme.
La DDA vient d’entrer en vigueur. Quelle conséquence pratique sur ton activité ?
La DDA est salutaire. Les assurés la voulaient, la voici. Plus de transparence, plus de clarté. Aucun problème tant que l’assuré est considéré comme responsable dans la formation du contrat et que celui-ci accepte et reconnaisse ses obligations. Il ne faudrait pas infantiliser le preneur d’assurance.
Tu es membre du syndicat CIA, le collectif des intermédiaires en assurance : être courtier indépendant n’exclut pas de partager avec des confrères pour se développer ?
Je suis membre du CIA, collectif des intermédiaires en Assurances, qui regroupe plus d’une centaine de courtier sur le territoire national. Le CIA est animé par un bureau dynamique, expérimenté et résolument proche des adhérents.
Partager, échanger quand les intérêts sont communs est fédérateur. C’est un moteur de développement. L’union fait la Force.
Merci Samuel pour t’être prêté au jeu des questions/réponses Made in Courtage. A bientôt !
Eric, c’est moi qui te remercie et je salue ton initiative MadeinCourtage. Longue vie !

Samuel PAÏS