revue de presse

Chaque semaine, retrouvez ici l’actu qui vous concerne !

Notre revue de presse de cette semaine met le focus sur le prêt à taux zéro. Entre partisans et déçus de sa refonte, les points de vue s’opposent. Nous reviendrons aussi sur le dernier rapport trimestriel de l’Observatoire Crédit Logement.

👉 Dans un communiqué de presse, le Gouvernement annonce la refonte du prêt à taux zéro pour 6 millions de foyers éligibles supplémentaires. Son objectif : mieux accompagner les primo-accédants.

🧐 Pendant ce temps, Olivier LENDREVIE, fondateur de MoneySmart, s’interroge : s’agirait-il d’une réforme en trompe-l’oeil ?

💡 En bonus, le dernier rapport trimestriel de l’Observatoire Crédit Logement.

Bonne lecture 📚


Pour mieux accompagner les primo-accédants, le Gouvernement refonde le prêt à taux zéro pour 6 millions de foyers éligibles supplémentaires

Créé en 1995, le prêt à taux zéro (PTZ) est un dispositif de soutien à la primo-accession en résidence principale des ménages sous conditions de ressources.

Réforme en trompe l’œil du Prêt à Taux Zéro, par Olivier LENDREVIE

Michel-Ange a donc trouvé son maître. Bruno Le Maire présentait hier, 18 octobre, les contours de sa réforme du Prêt à Taux Zéro et le trompe l’œil qu’il dessine fait pâlir les fresques de la Chapelle Sixtine…

En bonus !

Rapport trimestiel de l’Observatoire Crédit Logement CSA

Au 3ème trimestre 2023, le taux moyen des crédits du secteur concurrentiel s’est établi à 3.77%. La remontée du taux moyen s’est poursuivie sans répit pendant l’été.

La hausse est même presque deux fois plus forte qu’en 2022 : sur les 9 premiers mois, le taux moyen a progressé de + 163 points de base – pdb -, contre + 84 pdb.

Les revalorisations mensuelles du taux d’usure permettent aux établissements bancaires d’augmenter les taux des crédits accordés. Confrontés à une nette progression du coût des ressources, dont le taux de refinancement de la BCE porté à 4.50 % fin septembre 2023, les banques peuvent ainsi relever lentement la profitabilité des nouveaux crédits et faire face à la nécessité de « marger » sur la production, comme les autorités monétaires leur imposent.