CrediTV était en direct ce jeudi 16 septembre lors de “La Matinale”, avec les représentants de 6 associations professionnelles et syndicat pour décrypter et analyser cette réforme. Episode 2/3 !
Laurent DENIS – Endroit Avocat et Eric DEBESE – Made in Courtage, recevaient 6 invités pour parler de la réforme du courtage et de ses objectifs :
- Christelle MOLIN-MABILLE (CNCEF Crédit)
- Aurora PATELOUX (La Compagnie IOBSP)
- Bérengère DUBUS (Union des Intermédiaires de Crédit)
- Géraud CAMBOURNAC (AFIB)
- Bruno ROULEAU (APIC)
- Pascal LABIGNE (ANACOFI IOBSP)
Le thème de cette Matinale : à quel moment et comment saurons-nous si la réforme a atteint son objectif ?
Les invités ont pu s’exprimer tour à tour afin de répondre à cette question. Des points de vue parfois différents mais tous éclairants pour comprendre la réforme.
Aujourd’hui, le marché du courtage n’impose pas d’obligation d’adhérer à une association. Géraud CAMBOURNAC (AFIB) rappelle à ce propos tous les avantages de rejoindre une association, notamment pour le respect des obligations réglementaires – médiation… “Une réforme doit améliorer le fonctionnement : l’application de la réglementation doit être uniforme, pour éviter toute distorsion de la concurrence”.
La réforme doit permettre de “mieux dénombrer les Courtiers”, rappelle Aurora PATELOUX (Cie des IOB) : mais elle doit aussi permettre de “mieux reconnaître le travail de l’IOB, face aux pratiques des banques”. “Les IOB sont en situation délicate”. Pascal LABIGNE (ANACOFI) ajoute que cette réforme n’apporte “aucune nouveauté pour le consommateur” : pour l’AFIB, “aucun dysfonctionnement des IOB n’est remonté à l’ACPR”, “il y a peu de plaintes de consommateurs”. Bérengère DUBUS précise : “il n’y a pas de mauvaises pratiques chez les courtiers !”.
Pascal LABIGNE souligne que “la loi ne réforme rien : elle confie des missions aux associations professionnelles”. A noter cependant : la réforme prévoit la faculté de remonter à l’ACPR des entraves au marché. Pour l’ANACOFI, la possibilité d’informer des difficultés de vente est “un atout”. L’UIC, avec Bérengère DUBUS, note que “la défense des IOB s’organise”. Notamment sur le sujet essentiel de la reconnaissance du mandat.
“La loi peut être une opportunité de progresser collectivement” (Christelle MOLIN-MABILLE, CNCEF Crédit). “Le métier de courtier en crédit est loin d’être simple” : la réforme doit permettre d’apporter une meilleure reconnaissance du métier.
“Le coût de mise en oeuvre peut être significatif” selon Bruno ROULEAU (APIC). “Les associations doivent travailler ensemble”.
Au travers de ces échanges, nous avons pu constater quelques points de divergence, mais à la fois un élément central de convergence : la nécessité d’une meilleure reconnaissance du métier d’IOBSP. Mais finalement, est-ce l’objectif premier de la réforme ?